Le mot de l’auteur

C’était annoncé : ce dimanche, je prends la plume pour évoquer l’actualité ALVALG de cette semaine.

Pour commencer : merci. Merci, parce que sans vous, lecteurs, pas de roman. Ensuite, pour vos réactions, qui ont témoigné de votre attachement à la série, et permis d’aborder un certain nombre de questions.

La première chose à vous dire, c’est que moi aussi, je suis déçu par l’arrêt du temps réel. Parce que les intrigues, les événements marquants et autres, sont déjà en bonne partie écrits… jusqu’en 1919. Et que je bous d’impatience à l’idée de dévoiler certains éléments. Couper le temps réel, c’est reculer d’autant plus le moment de les évoquer. Et d’autant plus frustrant pour moi comme pour vous, je crois. L’auteur est forcément d’autant plus attaché à ses personnages qu’il les fait vivre, et parfois mourir, et ne plus pouvoir les mettre en scène quotidiennement représente une frustration difficile à exprimer.

Bien sûr, c’est aussi l’occasion de les faire vivre sur papier, dans un autre format, de revoir la narration, de corriger certaines choses (je ne suis jamais satisfait de mon propre travail !), et surtout, de continuer l’aventure. J’ai tenu à ne pas arrêter l’histoire, à laisser l’aventure là où elle devait s’arrêtait à la fin exacte de la saison 02, avant l’enchaînement de la saison 03 qui commence à Paris pour Antoine. Pour bien signifier la chose suivante à ceux qui en douteraient : le travail continue ! Et je suis déjà penché dessus.

Plusieurs questions ont été soulevées à la suite de l’annonce.

Déjà, quand est-ce que la suite va arriver ? C’est une vaste question ! Comme vous le savez, l’auteur fait naître un projet. Après, il faut le porter, le placer… donc tout ne dépend pas que de moi, hélas ! Mais étant aussi impatient que vous, je vais faire tout mon possible pour que cela se fasse au plus vite.

Ensuite, il est souvent écrit « Nous ». Mais alors, ALVALG, c’est une équipe ? Oui et non ! Non, parce qu’il n’y a qu’un seul auteur, moi-même ! D’où des problèmes temporels, car j’écris ici, mais comme le savent bien des lecteurs, j’écris aussi ailleurs, en sus d’un métier à temps plein, et on parlerait même d’une vie sociale (rumeurs que tout cela). Mais il y a des personnes invisibles qui m’épaulent et ont participé à construire ce projet. Et que je souhaite remercier ici. Fatia, mon agent, qui a la dure charge de me supporter, de me conseiller sur mes textes avec bien plus d’objectivité que je n’en aurais jamais, et de porter le projet auprès des éditeurs. Alex, qui a lu, parfois au beau milieu de la nuit, les textes à paraître pour en chasser les coquilles. Laura, qui a fait de même pour toute la saison 01, un sacré travail ! Et bien évidemment, tous les lecteurs qui n’ont pas hésité à commenter, critiquer, remercier, bref, à faire vivre le projet, souvent dans les commentaires Facebook : Eric, Joris, Clément, Simon, Nicolas, @1J1Poilu

Enfin, la question a été soulevée : est-ce que la décision de cette semaine a été prise pour s’enrichir ? Pas de dérobade devant la polémique : non. ALVALG est justement devenu gratuit à partir de la saison 02 pour toucher son public sans barrières. Et à vrai dire, je mets de ma poche pour empêcher l’apparition de publicités sur ce site. Bref, je donne de l’argent pour volontairement ne pas en gagner ! C’est peut-être idiot, mais je n’ai pas envie de parler de misère humaine, de guerre et de sordides décisions entre deux publicités pour des baskets. Le papier a très souvent été réclamé. Que ce soit pour le confort de la lecture comparé à l’écran, l’objet en lui-même, ou tout simplement, le « symbole » qui va avec. Et créer, plus qu’une série, une saga. J’aimerais pouvoir mener de front temps réel et constitution du livre papier. Mais le temps m’en empêche ! Si je pouvais demander quelque chose, ce ne serait pas de l’argent, mais bien du temps.

Lorsque ce projet a commencé, en 2013 (il y a eu du travail en amont !), j’ai écrit la dernière phrase du dernier épisode de la série. Tout comme j’ai écrit, pour chacun de mes personnages, leur destin, qu’il s’arrête avant la fin de la guerre ou se poursuive bien après. Je compte bien arriver à la rejoindre, cette dernière phrase, et à vous la présenter.

Un long travail s’annonce.

Et comme je sais que mon lectorat a de la suite dans les idées, si vous souhaitez m’écrire, me dire quelque chose, me parler de ce que vous souhaiteriez voir s’améliorer ou changer, car c’est aussi l’occasion de remettre à plat ce travail, en haut de votre écran, vous pouvez aller dans « Le Projet », puis « Contact » pour me faire signe. Tout le monde sera lu !

Voilà ! Je crois que j’ai tout dit.

Mais contrairement à moi, ALVALG n’a pas dit son dernier mot. Je conclurai donc très simplement :

À bientôt.

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