Sur quels documents vous appuyez-vous pour écrire À la Vie, à la guerre (ALVALG)?
Tout d’abord, sur les ouvrages écrits par ceux qui ont eux-même participé au conflit et racontant la vie sur le front, et ce dans les deux camps (À l’Ouest, rien de nouveau, Les Croix de Bois, Ceux de 14, etc). Pour retranscrire ces éléments dans le contexte spécifique du 24e régiment d’infanterie, le roman exploite le journal de marche du régiment. Pour information, les journaux de marche des régiments ainsi que quantité de documents de guerre ont été entièrement numérisés et sont disponibles sur le site « Mémoire des Hommes » du Ministère de la Défense. Nul doute que certains d’entre-vous pourront explorer le site pour y retrouver la trace de leur ancêtre ! Enfin, la presse quotidienne de l’époque est étudiée, et plus particulièrement le journal L’Intransigeant, qu’Antoine imprime avant le début de la guerre. Pour rappel, le site Gallica de la BNF propose la consultation numérique gratuite des archives de nombreux journaux parfois disparus, et ce depuis le XIXe siècle pour certains d’entre eux. Tous ces documents sont bien sûr complétés par des recherches historiques sur les événements, personnages et autres éléments indispensables à la retranscription de l’époque.
Les personnages ont-ils existé ?
Non ! Si le roman suit Antoine et ses camarades au sein d’un régiment bien réel, ces derniers sont fictifs. Ils sont aussi réalistes que la plume le permet, mais pas réels. Cependant, ils côtoient des personnages ayant eux bien existé. ALVALG, c’est l’histoire de personnages fictifs plongés malgré eux dans une réalité qui elle, paraissait irréelle à ceux qui l’ont connue.
Le projet va-t-il durer jusqu’au bout de la guerre ?
Les personnages eux-même se demandent s’ils en verront la fin. Alors, suivez-les et vous verrez bien ce qu’il advient d’eux !
Antoine peut-il mourir ?
Oui. C’est la guerre.
Est-ce que ALVALG ne parle que de guerre ?
Non et trois fois non ! La Grande Guerre n’est que la toile de fond. Chaque personnage a ses propres problèmes. Certains ont des crimes à résoudre. D’autres, un cœur à conquérir. Certains sont au front sans armes, d’autres à l’arrière mais bien armés. Ils se croisent, s’affrontent parfois, mais ALVALG est avant tout un roman, pas un cours d’histoire !
Les éléments évoqués dans le livre sont-ils tirés de faits réels ?
Si les personnages ont des intrigues fictives, ils traversent une période réelle. Vous avez été nombreux à poser des questions sur certains éléments (la distribution de protections défectueuses, les trains blindés, l’obusite…), mais oui, ceux-ci ont – hélas ! – bien existé.
Ma question n’est pas ici, que faire ?
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