(Cette page s’étoffe au fur et à mesure que le roman avance)
Antoine Drouot
Antoine est né à Paris en 1890 de parents secrétaires au sein de petites entreprises de la capitale. Il a une sœur, Aline, qui a 7 ans de moins que lui. Jusqu’à la mobilisation d’août 1914, Antoine exerce en tant que chef de machine à l’imprimerie Ledoux, sise dans le Faubourg Saint-Jacques où il est né. Il y travaille au sein de l’équipe de nuit avec ses deux meilleurs amis, Lucien Ledoux, le fils du propriétaire de l’imprimerie, et Jules Chemin, un de ses camarades d’école.
Antoine a le goût de la lecture et de l’écriture de par son métier, puisqu’il peut lire en avant-première tous les journaux qui sortent de ses machines. Au début du mois de juillet 1914, il se décide à tenir un journal pour raconter son quotidien. C’est son journal que vous pouvez retrouver sur ce blog chaque jeudi, et où il raconte la semaine qui vient de s’écouler.
Lucien Ledoux
Ami d’enfance d’Antoine et Jules, Lucien est lui aussi né en 1890, mais au sein d’une famille plus aisée puisque son père est le propriétaire de l’imprimerie familiale qui fonctionne pour le mieux. Lucien attise souvent la jalousie de ses camarades malgré lui puisqu’athlétique et beau garçon, ce qui lui confère un certain succès. Son père le forme à lui succéder à la tête de l’imprimerie. Lucien a par ailleurs deux soeurs, Agnès et Emilie, respectivement âgées de 21 et 17 ans en 1914.
Jules Chemin
Ami d’enfance d’Antoine et Lucien, Jules est le dernier du trio que forment les trois camarades. Il est lui aussi né en 1890 et les a suivi tout au long de leur scolarité. Jovial bien que brailleur d’après certains, il ne doit son poste au sein de l’imprimerie Ledoux qu’à l’insistance de Lucien auprès de son père, qui ne voit en Jules qu’un garçon peu sérieux et rigolard. Jules ne lit guère les journaux qu’il participe à faire imprimer, à part bien sûr la page des sports, puisque passionné par le Tour de France. Jules a une sœur, Isabelle.
Isabelle Chemin
La rondouillarde sœur de Jules. Âgée de 16 ans en 1914, tout le monde s’accorde à dire qu’elle est le portrait craché de son frère. Jules et elle ont perdu leur père très jeunes, et à la maison, c’est probablement Isabelle la plus raisonnable. Même si elle a besoin de faire preuve d’une certaine force de caractère pour raisonner son frère.
Ludivine Chevalier
Née en 1892 à Aubervilliers, elle vient d’obtenir son diplôme d’infirmière en 1914, et rejoint le service de santé des armées au sein du 24e d’infanterie. Elle ne se sépare jamais de sa mandoline, dont elle joue lorsqu’elle trouve le temps. Ce qui après la déclaration de guerre, devient une denrée rare. Cependant, cet instrument contribue à la faire connaître au sein du régiment, où chacun sait reconnaître l’infirmière à la mandoline.
Neville Bowers
Engagé volontaire au sein du corps expéditionnaire britannique, il est affecté à une section de mitrailleuse où il se lie d’amitié avec un autre soldat : Robinson. Ils deviennent rapidement inséparables et parcourent donc ensemble les routes de France comme de Belgique pour partir vers le front. Neville est un amateur avéré de gastronomie française même si hélas, il ne peut guère en profiter.
Klaus Radmacher
Lieutenant au sein de l’aviation allemande, il a toujours rêvé de devenir pilote et se met donc aux commandes de son Taube avec grand plaisir. Il a pour navigateur Georg.
Max Altenbach
Menuisier allemand mobilisé à l’été 1914, il est le plus jeune de ses trois frères, eux aussi engagés sur le front. Tous trois font partie de l’armée d’invasion de la Belgique.
Rudi Altenbach
Frère aîné de Max, il est lui aussi engagé en Belgique à l’été 1914, où il participe à la bataille de Liège. Promu caporal pour ses actions au front puis blessé, il est envoyé à l’arrière où il demande à être réaffecté à un poste combattant malgré un éclat d’obus dans le genou.
Bastien Fourrache
Journaliste pour L’Intransigeant, il arrive sur sa quarantaine lorsque la France entre en guerre. Effacé et peu charismatique, il ne parvient pas à imposer son point de vue au sein de sa rédaction quant au traitement du conflit.
Sylvain Vanbattel
Belge mobilisé en tant qu’artilleur au sein de la forteresse de Namur à la déclaration de guerre, il est blessé et contraint à fuir lors de la chute de celle-ci. Il poursuit la guerre avec l’espoir de rentrer chez lui retrouver sa femme, Audrey, ainsi que sa fille, Valérie.
Émilien Lienard
Engagé à la toute fin de l’année 1914 dans les forces aériennes françaises, Émilien est un garçon particulièrement timide qui n’a qu’un seul rêve : voler. Ses camarades ne savent même pas d’où il est originaire, tant le garçon se fait discret. À vrai dire, il ne se fait surtout remarquer que pour une seule chose : sa frêle carrure, sujet de toutes les plaisanteries.
Joseph Dragon
Capitaine de réserve au sein du 24e d’infanterie, il est à l’origine fonctionnaire au sein de la préfecture de Soissons. Dans son activité civile comme militaire, il est reconnu pour son sérieux et ses qualités, qui tendent parfois au zèle.
Nicolas Charbonnet
Originaire de Bordeaux, ce jeune lieutenant est un officier de carrière chargé d’assister le capitaine Dragon dans sa prise de fonction au sein du 24e d’infanterie lors de la mobilisation de 1914.
Mathieu « Mon Père » Ducastel
Originaire de Séverac-le-Château dans les Cévennes, c’est un prêtre connu aussi bien pour son énergie que sa capacité à jurer comme personne. Les soldats l’appellent « Mon Père » au sein du 24e d’infanterie, puisque celui-ci explique à qui veut l’entendre que son grade de prêtre conféré par Dieu prime sur tout autre grade, fut-ce de sous-lieutenant, donné par des hommes.
Armand Chassagne
Ce vieux soldat de carrière est un sergent légendaire au sein du 24e d’infanterie pour être une peau de vache qui ne s’arrête véritablement jamais. Ses jambes arquées et son épaisse moustache le rendent reconnaissable où qu’il passe, même si la plupart des soldats essaient justement d’éviter son passage.
François Launay
Personne ne sait grand chose du caporal Launay, si ce n’est qu’il a une passion : les livres. Les lunettes sur le nez et un livre à la main, il passe le plus clair de son temps à s’oublier dans ses lectures, et à se préoccuper aussi peu que possible de l’escouade qu’il est supposé diriger.
Hugo Mezzani
Né en France en 1891 au sein d’une famille d’immigrés italiens, Hugo s’exprime avec l’accent de ses parents au point que la plupart des gens le considèrent plus italien que français. Ce costaud cheminot parisien est un boxeur amateur de talent qui ne vit que dans le feu de l’action. Il est mobilisé comme mitrailleur au sein du 24e régiment d’infanterie.
Benoît Mordin
Ce trapu montagnard originaire de Tarascon-sur-Ariège est connu pour son langage fleuri qu’il emploie à tout va, susceptible qu’il est. Il passe son temps à se plaindre de tout et de tout le monde, et si on l’écoutait, toute l’armée serait en train de comploter pour lui donner les pires corvées pendant que tout le monde se planque.
Philippe Ruelle
Métayer dans l’Alliers, il est marié et a une fille de 4 ans lorsqu’il est appelé à rejoindre l’armée en août 1914. Il s’inquiète surtout de ses récoltes, dont il discute avec les autres paysans du régiment dans la même situation. Qu’importe où on l’envoie, pourvu qu’il revienne vite.
Hugues de Brie
Né en 1890 dans une famille noble désargentée, Hugues est un nostalgique de l’Ancien Régime et demande à ce que sa noblesse soit respectée comme il se doit par le petit peuple. Peu intéressé par les lois de la République, il cherche à faire fortune par tous les moyens, y compris les plus illégaux. Bien connu des services de police, il possède un estaminet de Belleville où circulent drogues et alcools lorsque la guerre éclate et qu’il est appelé à y participer.
Charles Rossignol
Originaire de Gouvix, près de Caen, il est marié et a trois fils de 11, 9 et 8 ans. Tout comme les autres paysans du régiment, il s’inquiète pour sa récolte, mais a lui en sus des tensions avec des notables locaux qui cherchent à s’approprier ses terres pour étendre les leurs. Il craint qu’en son absence, ce projet n’en soit que grandement facilité.
Etienne Choiseul
Ce charretier de Vouillé, près de Poitiers, est un petit personnage joufflu et bedonnant régulièrement charrié par ses camarades comme par ses concitoyens qui l’accusent de ressembler aux chevaux qu’il dirige à longueur de temps. Il n’a pas grand intérêt pour la chose militaire et passe le plus clair de son temps à dormir si on lui en laisse l’occasion. Bien qu’il n’ait que 22 ans en 1914, il en paraît 15 de plus.
Guillaume Coutier
Second fils d’un vigneron de Chablis, il est très vite repéré dès la mobilisation à cause de ses cheveux d’un roux ardent qui le rendent visible à des kilomètres à la ronde. Il rejoint le 24e régiment d’infanterie alors que son frère aîné rejoint le 44e. Tous deux se sont lancés le défi de celui qui ramènerait le plus de médailles à la fin de la guerre.
Robin Henry
Ramoneur à Limoges où sa petite taille fait merveille dans son emploi, il cherche un nouveau travail lorsque la guerre éclate. Il se distingue pour deux grandes raisons : la première est que personne ne court plus vite que lui, la seconde que si quelqu’un évoque un métier, Robin raconte l’avoir pratiqué à un moment ou à un autre. Vrai ou non, c’est une autre histoire.
David Weinberg
Orfèvre à Annecy, la mobilisation l’oblige à demander à son père de reprendre la boutique le temps du conflit. Il est très amoureux de son amie d’enfance, Isabella Leonardi, la fille d’un couple d’Italiens installés en ville. Hélas, elle se marie à l’été 1914 avec un autre, et David peine à tourner la page.
Ludovic Rousseau
Ce jeune papa qui travaille dans une tuilerie de Beauvais n’a pas une existence facile puisqu’il s’occupe des fours, un métier aussi difficile qu’il nécessite une précision extrême pour éviter les malfaçons dans les tuiles. Ce talent se révèle bien utile avec la mobilisation, puisqu’il devient le seul membre de son escouade capable de préparer un café militaire à la perfection, le rendant buvable, ce qui n’est pas peu dire.
Yann Riou
Charpentier à Audierne en Bretagne, il a repris l’atelier de son père, disparu en mer. Il jure dans sa langue et n’hésite pas à partager ses meilleures insultes avec le régiment à la demande. Il est l’un des rares membres de sa famille mobilisés dans l’infanterie, nombre de Bretons étant appelés dans la marine.
Raphaël Pinot
Raphaël n’est pas arrivé à la caserne de lui-même, mais entouré par les forces de l’ordre puisqu’il tentait d’échapper à la mobilisation. Cette petite frappe de Nice a une grande gueule qu’il utilise tant qu’il le peut sur Benoît, dont la susceptibilité fait la cible idéale de toutes ses provocations.
Sauveur Mercier
Originaire de Cholet, Sauveur est surtout connu pour une chose : son goût pour les cartes. Il en a toujours un paquet sur lui et a un don pour trouver d’autres joueurs quelles que soient les circonstances. La guerre passe pour lui en second plan après le jeu.
Louis « Papa » Dumas
Allumeur de réverbères à Paris, il tient son surnom de son grand âge comparé au reste de la troupe, puisqu’il a dépassé depuis longtemps ses quarante ans. Il grisonne des cheveux comme de la moustache et s’essouffle facilement, ce qui ne l’aide en rien à se débarrasser du sobriquet qui lui a été donné. Il a un fils, Emile.
Yoro Kane
Né à Montreuil de parents Sénégalais, il est mobilisé comme tous les autres Français, bien que certains s’amusent de voir un noir au beau milieu de régiments de blancs. Il est de fait régulièrement moqué par certains qui lui indiquent avec plaisir la direction du régiment de tirailleurs sénégalais le plus proche.